Intoxication par tortue de mer vue au Centre Hospitalier Universitaire Antanambao, Toliara, Madagascar / Poisoning by sea turtle at the Antanambao University Hospital, Toliara, Madagasca

Le chélonitoxisme est une intoxication collective par consommation de la chair, de la peau et des viscères de la tortue marine. Elle est peu fréquente. Notre objectif était de décrire l'aspect épidémio-clinique et thérapeutique de l'intoxication par tortue de mer. Méthodes : Il s'agit d'un rapport de cas effectué au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Antanambao Toliara, Madagascar après une intoxication collective dans la commune rurale de Soalara Sud, Toliara. Résultats : Nous avons colligé 70 patients qui ont ingéré une tortue adulte du genre Eretmochelys imbricata. Les signes cliniques étaient du type chélonitoxisme. Parmi les 70 cas, 8 patients ont été hospitalisés. L'âge des patients intoxiqués variait de 2 ans à 65 ans avec un âge moyen de 20 ± 14 ans. La tranche d'âge entre 10-20 ans était la plus touchée (44%). Les hommes représentaient 54% des patients avec un sex ratio de 1,18. Cinquante-huit pourcent ont eu leurs premiers signes 24 heures après l'intoxication et 81% des patients ont été vus au CHU entre 24 et 48 heures. Les signes cliniques du chélonitoxisme sont polymorphes : 86% ont présenté une asthénie, 91% des nausées, 25% des vomissements, 71% des céphalées et 21% des stomatites. A l'issue de l'hospitalisation, 99% des malades ont été guéris et un patient est décédé. Les traitements étaient symptomatiques. Conclusion : L'intoxication par tortue de mer est généralement bénigne. La prise en charge est symptomatique.

Rachianesthésie en ambulatoire au Centre Hospitalier Universitaire Andrainjato Fianarantsoa, Madagascar: tolérance et efficacité / Ambulatory spinal anaesthesia at the Andrainjato University Hospital of Fianarantsoa, Madagascar: tolerance and effectiveness

La rachianesthésie ambulatoire est une des méthodes d'anesthésies loco- régionales de plus en plus utilisées car permet une réhabilitation précoce. L'objectif de l'étude est d'évaluer la tolérance et l'efficacité de la rachianesthésie réalisée en ambulatoire. Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, analytique réalisée au Centre Hospitalier Universitaire Andrainjato Fianarantsoa pendant cinq ans (du mois de janvier 2016 au mois de décembre 2020). La tolérance de la rachianesthésie était évaluée par la fréquence et la gravité des incidents peropératoires et complications postopératoires. Son efficacité était estimée par le taux de sortie le jour de l'intervention et la ré-hospitalisation. Résultats : Soixante-quatre patients âgés de 44 [14-85] ans ont bénéficié d'une chirurgie viscérale, gynécologique, traumatologique ou vasculaire sous rachianesthésie. L'hypotension artérielle (n=04) et les nausées et vomissements peropératoires (n = 01) étaient les incidents retrouvés. Les complications postopératoires étaient la céphalée (n = 13), la douleur postopératoire d'intensité modérée à intense (n = 05) et les nausées et vomissements (n = 02). L'âge supérieur à 50 ans (p = 0,012) et une dose supérieure à 12 mg de bupivacaïne (p = 0,011) étaient corrélés à l'hypotension artérielle peropératoire. Le genre féminin (p = 0,004) et l'utilisation de la bupivacaïne hyperbare (p = 0,027) étaient associés aux complications postopératoires. Tous ces patients étaient sortis le jour même de l'intervention sans ré-hospitalisation. Conclusion : La rachianesthésie ambulatoire connaît actuellement un grand essor dans la pratique anesthésique. La prévention de certaines complications devrait être systématique afin d'optimiser sa tolérance et son efficacité

Antiemetic prophylaxis with promethazine or ondansetron in major gynaecological surgery

Background: Postoperative nausea and vomiting remain a significant cause of morbidity among patients undergoing general anaesthesia. The optimal strategy for prevention; however; remains controversial. This study evaluated the efficacy of ondansetron 8 mg compared with promethazine 25 mg or placebo for the prevention of nausea and vomiting in patients undergoing elective major gynaecological surgery. Methods: Seventy-five patients received intravenous injection of the study medication (ondansetron-25; promethazine-25 or placebo-25) immediately before the induction of anaesthesia. Nausea and vomiting were assessed over a 24-hour postoperative period. Results: Nausea occurred in 20; 40and 72of the promethazine; ondansetron and placebo groups respectively (p = 0.001). The overall incidence of vomiting was 12; 16; and 60(p = 0.000) for promethazine; ondansetron and the placebo respectively. Postoperative drowsiness was prominent in the promethazine group. There was no significant difference in effectiveness between promethazine and ondansetron. Conclusions: Promethazine 25 mg was significantly more effective than ondansetron 8 mg in the prevention of postoperative nausea and vomiting. Promethazine is inexpensive and the cost of drugs is of importance in developing African countries. Drowsiness was a significant side-effect with promethazine; and this will be a disadvantage in ambulatory surgery

Postoperative Nausea and Vomiting in Korle Bu Teaching Hospital

Objective: Postoperative nausea and vomiting (PONV) is one of the most distressing morbidities associated with surgery. Even though the incidence can be as high as 30 elsewhere no work has been done to assess the incidence in any health facility in Ghana. This study was carried out to find out the incidence; risk factors and the management of PONV in a tertiary healthcare facility. Design: This was a prospective study. Setting: The study was carried out in Korle Bu Teaching Hospital (KBTH). Subjects and Methods: All patients above the age of 18 years who had surgery including general surgery were included in the study. Information obtained using a questionnaire included demographic data; the type of anaesthesia; the incidence of PONV and its management. Results: Three hundred and six (306) completed forms out of 322 questionnaires were analyzed. One hundred and six patients (34) had episodes of PONV of whom 82 (77.4) had intra-operative opioids. Of the other factors only age was found to be a risk factor with patients in the 20-49 age group constituting 71.8(p= 0.007). Eleven out of 93 patients who reported the episode to a health worker received medication for their PONV. Drugs used included promethazine and antimalaria. Conclusions: Thirty-four percent of patients in the study had PONV indicating that the problem is not uncommon among post-surgical patients in KBTH. Awareness of the problem should be highlighted and adequate management should be given to all patients. Patients at risk should be identified and appropriate management instituted